Il est parfois difficile pour le profane d'identifier avec certitude les pigeons bisets, pigeons ramiers, tourterelles des bois, tourterelles turques et autres colombes (nom vernaculaire) vivant dans nos régions.
Et pourtant nous les côtoyons quasi quotidiennement puisque certaines de ces espèces sont extrêmement répandues, au point de poser parfois quelques nuisances aux activités humaines.
Si le pigeon biset peut, d'une façon assez caricaturale, être appelé "pigeon des villes", le pigeon ramier (Columba palumbus) (également appelé "palombe", surtout en France) peut alors, d'une façon tout aussi caricaturale,
être qualifié de "pigeon des champs". C'est un des columbidés les plus grands et s'il niche dans les grands arbres, c'est surtout en terrain découvert, lorsqu'il est en quête de nourriture, qu'il peut être le plus facilement
observé et photographié.
Ici, l'identification est facile, palombe d'un doute Le pigeon ramier est extrêmement méfiant et, personnellement, j'ai vu un couple tourner plus d'une heure, de branche en branche, autour de ma tente-affût, avant de se risquer à venir manger à l'endroit où il en avait pourtant l'habitude (endroit situé, il est vrai, à moins de 3 m de mon téléobjectif). Ses roucoulements incessants dégagent une certaine "douceur de vie" assez communicative, au risque de transformer les longs affûts photographiques en interminables siestes. Serait-ce cela son truc pour échapper aux observateurs trop insistants ? ? ? |